Le Canadien devra améliorer un aspect où il a fini parmi les pires équipes de la LNH la saison dernière

L'an dernier, la troupe de Martin St-Louis s'est retrouvée parmi les formations les plus indisciplinées du circuit Bettman, terminant au septième rang avec un total de 760 minutes de pénalité. Une statistique qui en dit long sur la difficulté du club à rester en contrôle de ses émotions et de ses bâtons.

Si le Tricolore a parfois payé le prix de ce manque de discipline, il a néanmoins pu compter sur une arme redoutable : son désavantage numérique.

Avec une efficacité de 80,9 %, le Canadien s'est hissé au neuvième rang de la LNH dans cette facette cruciale du jeu. Ce rendement impressionnant a permis à l'équipe de limiter les dégâts, malgré une fréquence trop élevée de séjours au banc des pénalités.

Or, comme l'a rappelé l'analyste Brian Wilde lors du plus récent épisode du Sick Podcast, ce n'est pas une stratégie viable à long terme. Le CH ne pourra pas continuellement se fier à son unité de désavantage numérique pour compenser les erreurs répétées de discipline.

Pour franchir une nouvelle étape et aspirer à de meilleurs résultats, Montréal devra impérativement réduire le nombre de pénalités inutiles.

Toutefois, trouver l'équilibre entre combativité et contrôle pourrait faire la différence entre une autre saison de transition et une réelle percée vers le prochain niveau.

En demeurant plus discipliné, le Canadien offrirait également davantage de minutes à ses trios offensifs, tout en évitant d'épuiser inutilement ses défenseurs surutilisés en infériorité numérique. Moins de temps passé au banc des pénalités signifie plus d'occasions de développer une identité offensive stable et menaçante.

Bref, si le Tricolore veut bâtir sur les bases prometteuses établies la saison dernière, il devra apprendre à conjuguer intensité et rigueur. Le message est clair : rester hors du cachot sera une priorité incontournable pour permettre au CH de franchir un cap significatif.