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Deux Québécois au Temple de la renommé du hockey dès cette année?

Publié le 28 avril 2020 à 20h01
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Comme à ça chaque année, les 18 membres du comité de sélection devront se rencontrer pour déterminer qui sera intronisé au Temple de la renommée. Cette année sera une année assez spéciale, car la sélection des membres se fera en ligne en raison de la crise du COVID-19. En effet, comme à chaque année, les membres du comité pourront élire un maximum de quatre joueurs, deux joueuses, un ou deux bâtisseurs selon qu’ils aient décidé de faire une place, ou non, à un officiel. Le comité aura jusqu’au 24 juin prochain pour prendre sa décision, mais c’est le 16 novembre 2020 qu’ils seront intronisés, sauf s’il y a un changement en raison de la pandémie.

« Nous espérons que les prochains mois permettront de composer avec la pandémie afin de permettre à tout le monde de reprendre une vie normale. Si tout va bien, le hockey reprendra d’ici là et nous serons en mesure de souhaiter la bienvenue à nos nouveaux intronisés le 16 novembre. Mais nous serons prêts à composer avec d’autres scénarios s’il est impossible de respecter l’échéancier établi », a indiqué Kelly Masse, directrice des relations publiques et corporatives du Temple de la renommée.Au tour à qui d’être intronisé au Temple de la renommée?


À sa première année d’éligibilité, c’est l’auteur de 625 buts et 675 aides pour un total de 1300 points en 1554 matchs, Jarome Iginla, qui pourrait se voir être intronisé unanimement par le comité de sélection. Même s’il n’a jamais gagné la Coupe Stanley, ses trophées Art Ross et Lester B Pearson, ses deux trophées Maurice Richard (2002 et 2004) et ses deux médailles d’or aux Jeux olympiques de 2002 et 2010 feront sûrement pencher la balance en sa faveur.

D’un côté plus régional, des noms comme Vincent Lecavalier et la gardienne de but Kim St-Pierre pourraient se voir mériter un tel honneur. Pour Lecavalier, ses 1212 matchs en carrière dans la LNH, ses 949 points dont 421 buts et sa Coupe Stanley en 2004 pourraient peser fort en sa faveur. N’oublions pas que son coéquipier Martin Saint-Louis a franchi les grandes portes du Temple de la renommée, alors pourquoi pas lui?

Quant à Kim St-Pierre, celle-ci est l’une des femmes s’étant le plus démarquées sur le plan international depuis le début des années 2000. Kim St-Pierre a remporté trois médailles d’or olympiques avec l’équipe canadienne en 2002, 2006 et 2010. Membre du programme national féminin de 1998 à sa retraite en 2013, St-Pierre a participé à neuf éditions du Championnat du monde de l’IIHF, remportant cinq médailles d’or (1999, 2000, 2001, 2004 et 2007) et quatre d’argent (2005, 2008, 2009 et 2011). St-Pierre a aussi fait partie de l’équipe nationale des moins de 22 ans en 2000. En 2012, elle et ses coéquipières de l’équipe olympique de hockey de Turin 2006 ont toutes été intronisées au Temple de la renommée olympique canadien.

Cependant, avant d’introniser Lecavalier et St-Pierre d’autres joueurs marquants des deux dernières décennies semblent être des choix logiques pour faire leur entrée au Temple de la renommée. Nous avons qu’à penser à des joueurs comme Marian Hossa (525 buts, 1134 points en 1309 matchs), Alexander Mogilny (473 buts, 1032 points en 990 matchs) et Daniel Alfredsson (444 buts, 1157 points en 1246 matchs).

Chez les anciens du Canadien, des noms comme Pierre Turgeon, Vincent Damphousse et Claude Provost reviennent année après année et méritent certainement considération.

Crédit: RDS
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