Un nouveau gardien pour l'organisation du Canadien de Montréal
Crédit photo: Whitecourt Wolverines
Le Rocket de Laval a annoncé la signature surprise de Vincent Duplessis à un contrat d'essai professionnel. Une arrivée discrète, mais qui fait hausser les sourcils. Pas parce que le gardien québécois n'a pas sa place, mais surtout parce que l'organisation déborde déjà de portiers.
Cayden Primeau s'approche de Montréal, Jacob Fowler pousse fort, Connor Hughes assure les arrières, Mikus Vecvanags chauffe le banc. Et maintenant Duplessis. À ce stade, ce n'est plus de la profondeur, c'est de la densité.
Âgé de 26 ans, Duplessis vient de Québec. Il a joué trois saisons dans la NCAA avec Boston University, comme adjoint du très coté Drew Commesso (choix de 2e ronde des Blackhawks de Chicago). Ses statistiques des dernières années étaient solides : taux d'efficacité de 0,939, 0,915, puis 0,903.
Pour sa dernière saison universitaire, il a rejoint Quinnipiac University et y a brillé comme gardien numéro un : fiche de 21-7-2, moyenne de 2,02, taux d'efficacité de 0,914. Un bon gabarit (6'1", 175 lb), une constance notable et une réputation de gardien fiable.
Un parcours respectable, des débuts professionnels plus timides
Chez les pros, c'est plus compliqué pour Duplessis. Deux saisons dans la ECHL avec les Grizzlies de l'Utah, une fiche de 4-13-4. Le contexte ne l'a pas aidé, mais les chiffres ne crient pas au vol.
Alors, pourquoi le Rocket le signe-t-il maintenant? On n'a pas les détails, mais en pleine séries, ça sent la précaution. Blessure en coulisses? Crainte de manquer de bras? Ou simple test pour l'avenir?
Duplessis ne vient pas voler la vedette. Il vient prêter main-forte. Un rôle discret, mais parfois essentiel quand les matchs s'enchaînent et que les surprises s'accumulent.
Dans une organisation qui empile les gardiens comme d'autres les attaquants de quatrième trio, ce n'est plus une anomalie. C'est une tradition.
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