Un journaliste de Toronto ramasse Samuel Montembeault sur la place publique
Une simple phrase, mais lourde de sous-entendus. Dans une récente chronique publiée dans le Toronto Sun, le journaliste Steve Simmons a détruit le gardien de but des Canadiens de Montréal, Samuel Montembeault.
Une ligne qui, pour plusieurs, en dit long beaucoup trop long.
« Montembeault est un Canadien français, ce qui aide ses chances à devenir le troisième gardien » pour Équipe Canada.
En une seule phrase, Simmons ne parle ni des arrêts clés de Montembeault, ni de ses statistiques en progression constante avec le Canadien de Montréal, ni de sa solide performance au dernier Championnat du monde.
Il ne parle pas de ses réflexes, de son calme sous pression ou de sa ténacité. Non. Il évoque plutôt son origine linguistique comme facteur principal de sélection.
Pour plusieurs observateurs québécois et amateurs de hockey, cette déclaration est perçue comme une réduction injuste, voire insultante, du mérite sportif du gardien natif de Bécancour.
Comme si être francophone était un passe-droit, une carte jouée pour des raisons politiques ou de représentation régionale, et non le reflet d'un travail acharné et d'un talent bien réel.
Le portier du Canadien aura la chance de prouver le contraire
Montembeault, qui s'est imposé comme un gardien fiable au sein d'une jeune équipe en reconstruction à Montréal, n'a jamais revendiqué de traitement de faveur. Son parcours, semé d'embûches, témoigne plutôt d'une progression constante et méritée.
Sa sélection éventuelle à titre de troisième gardien pour une formation aussi compétitive qu'Équipe Canada devrait reposer sur ses performances, pas sur son accent.
Si Montembeault mérite sa place avec Équipe Canada, ce ne sera pas parce qu'il parle français. Ce sera parce qu'il arrête des rondelles. Point.
Source: HABSolumentFan
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