Est-il sous-estimé à Montréal?

Publié le 11 décembre 2019 à 8h13
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Dans le passé, Marc Bergevin a été critiqué à maintes occasions pour ne pas avoir bougé ou fait des acquisitions d’envergure. Même s’il n’est pas un joueur de premier plan pouvant changer le visage d’une organisation, Joel Armia joue son rôle d’attaquant de deuxième ou troisième trio à merveille. Une fois de plus, l’attaquant finlandais a bien fait paraître son directeur général à la suite de sa performance face aux Penguins de Pittsburgh, mardi soir, en marquant le but vainqueur dans cette victoire de 4-1.


Rappelons-nous que Marc Bergeron a sacrifié un défenseur québécois qui ne possédait plus vraiment d’avenir dans l’organisation en Simon Bourque. Pour sa part, Armia est un joueur polyvalent qui est utilisé dans toutes les sphères du jeu. Il sait notamment se servir de son physique dans les situations comme celles vécues hier et son entraîneur sait le reconnaître.

« C’est un joueur dominant quand il joue de cette façon. Il a un gros gabarit et il est solide sur la rondelle. Il possède de bonnes mains et un bon lancer. Lorsqu’il joue de cette manière, tu vois qu’il est capable de dominer », a expliqué Claude Julien.


Cette saison, le Finlandais démontre de belles aptitudes offensives. Si l’an dernier Armia avait inscrit 13 buts en 57 matchs, dont trois dans un filet désert, il en totalise déjà 11 en 29 matchs et aucun d’entre eux n’a été inscrit sans la présence d’un gardien.

Même si cette transaction n’est pas celle qui est la plus médiatisée, ni celle qui a fait le plus jaser, le positif derrière tout cela est l’apport amené par Armia aux Canadiens de Montréal, un élément trop souvent oublié par la communauté.

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