Avec le congédiement de Babcock, les Leafs envoient du même coup, plus de 20 millions par la fenêtre!

Ce mercredi après-midi, les rumeurs qui circulaient depuis quelque temps dans les couloirs de la LNH, à l'effet d'un possible congédiement de l'entraîneur des Leafs, Mike Babcock, si la formation torontoise ne sortait pas de sa léthargie bientôt, se sont concrétisées par la voix du président des Leafs Brendan Shanahan, lors d'un point de presse en Arizona, au lendemain d'une sixième défaite consécutive, cette fois-ci face aux Golden Knights de Vegas.

«J’ai senti que c’était quelque chose qui devait être faite et Kyle Dubas (directeur général) était aussi de cet avis, a indiqué le président des Leafs. Ce n’était pas une conversation facile à avoir et ce n’est pas une nouvelle plaisante à annoncer, mais nous sentions que c’était la bonne chose à faire pour l’équipe.»

Lors de son élocution, Shanahan n’a pas voulu remettre en question la relation entre Babcock et le jeune directeur général. Selon le président, l’équipe en arrachait toutefois à plusieurs facettes sur la patinoire.


«L’attention aux détails n’était pas là, a-t-il plaidé, sans jeter la pierre uniquement à Babcock. Nous croyons aux joueurs qui sont ici et nous sommes optimistes de revenir sur la bonne voie.»

Embauché en mai 2015, Babcock apposait ainsi sa signature au bas d'un contrat de 8 ans évalué à 50 millions.

Puisque le contrat de Babcock devait logiquement être garanti, on évalue son salaire à 4,5 millions $ pour la balance de la saison 2019-2020. Puis un montant annuel de 6,25 millions $ était par ailleurs prévu à son entente pour les trois prochaines campagnes. Facture totale : 23,25 millions $.

Crédit : TVA Sports


Certes, le salaire d’un entraîneur peut être amputé d’un certain pourcentage à la suite d’un congédiement, mais c’est rarement le cas pour les instructeurs de renom comme Babcock, qui assurément, avait un contrat en béton.

Babcock pourra se la couler douce pendant quelques années...