On connaît enfin le prix que devrait payer le Canadien de Montréal pour s'offrir Sidney Crosby

Le numéro 87 a 91 points cette saison. Même à l'approche de la quarantaine, il traîne encore les Penguins sur ses épaules comme si on était en 2016.

C'est pas juste une légende, c'est une machine!

Parce qu'à Pittsburgh, la fin approche. Trois printemps sans séries, une équipe qui stagne, et Crosby qui ne veut clairement pas finir sa carrière à regarder le tournoi à la télé. Et voilà que ça repart sur des rumeurs. Montréal, avec son projet jeune, sa masse salariale flexible et son DG qui connaît bien le clan Crosby, devient une destination attractive.

Sauf que...

Le prix.

Antoine Roussel, sur le balado Sortie de zone, a avancé que ça prendrait: Slafkovsky, Mailloux et un choix de 1er tour. Rien que ça.

Donc certes Crosby, c'est Crosby. Mais Slaf a 21 ans. Il vient de montrer qu'il peut jouer top 6 dans la LNH pour les 10 prochaines années. Mailloux progresse bien. Et les choix de première ronde, le CH en a deux cette année.

Mais ça reste précieux.

D'un côté, il y a l'impact immédiat: leadership, production offensive, image de marque. Crosby reste un joueur d'élite. De l'autre, il y a la logique d'une reconstruction en cours, où Slafkovsky commence enfin à s'imposer, où Mailloux confirme son potentiel, et où les choix de première ronde représentent de la valeur à long terme.

Le Canadien a les ressources pour bouger. Mais il doit le faire avec mesure. Renforcer le présent, oui. Saboter l'avenir? Non.

Bref, on peut rêver de Crosby. Mais quand même garder les pieds sur terre.

Parce que reconstruire avec des joueurs de 38 ans, c'est pas mal contre-productif, non?