Dans la correction de 7 à 2 au Colorado, trois jeunes du Canadien sauvent l'honneur

Pendant que l'Avalanche enfilait les buts et portait sa fiche à 18-1-6, le Tricolore encaissait une dure réalité sur la route. Les Montréalais affichent maintenant un dossier de 13-8-3, et presque tout le monde a terminé la soirée dans le négatif.

Les chiffres de la feuille de pointage sont éloquents. Selon les statistiques officielles du match, 15 des 18 patineurs du Canadien ont conclu avec un différentiel de −1 ou pire.

Sur la ligne bleue, Alexandre Carrier a fini à −3, alors que Mike Matheson, Noah Dobson et Arber Xhekaj ont tous terminé la soirée à −2 ou −1.

Au milieu de cette soirée difficile, Adam Engstrom a été le seul défenseur du Canadien à terminer avec un différentiel de 0. Le Suédois de 22 ans a joué 13 minutes 29 secondes, avec un tir au but, deux tirs bloqués et une mise en échec.

Pour un jeune qui sort tout juste d'un voyage en Utah contre le Mammoth, c'est un début de saison bien rempli.

En attaque, même scénario serré. Un seul trio a réussi à garder la tête hors de l'eau sur la feuille de match. Ivan Demidov, 19 ans, a marqué le premier but du Canadien et a terminé la rencontre avec 1 point, deux tirs et un différentiel de 0 en 14 minutes 12 secondes.

Cette saison, l'ailier droit montre déjà 19 points, dont 6 buts, avec un différentiel de +2. Son contrat d'entrée de trois ans lui rapporte environ 975 000 dollars par saison, tout en comptant pour un peu moins de 950 000 dollars sur la masse salariale.

Au centre, Oliver Kapanen a lui aussi résisté à la tempête avec une soirée de 0 au chapitre du différentiel. Il a obtenu une mention d'aide sur le but de Demidov, ajouté deux tirs et passé 16 minutes 32 secondes sur la glace.

À 22 ans, le Finlandais affiche 7 buts et 6 passes en 24 matchs, pour un différentiel de +2. Son contrat d'entrée compte pour environ 925 000 dollars par saison sur la masse salariale du Canadien.

Engstrom, Demidov et Kapanen représentent une bonne partie de la jeunesse de l'organisation. Dans un match où presque tout a mal tourné, ce sont eux qui ont quitté la patinoire sans « moins » à côté de leur nom.

Un petit rayon de soleil dans une soirée très grise.