Les Canadiens auraient un joueur élite entre les mains
PUBLICATION
Mathieu Fournier
3 avril 2020 (16h30)
La semaine dernière, l'un des espoirs des Canadiens de Montréal, Jesse Ylonen, a signé son contrat d'entrée dans la LNH. Même s'il a été repêché en deuxième ronde, 35e au total, Ylonen reste un excellent espoir des Canadiens de Montréal et il pourrait devenir un membre important de la formation dans un avenir très rapproché.
En effet, selon ce que rapporte l'expert de « The Athletic » Mitch Brown, si l'attaquant débarquait immédiatement dans la LNH, il posséderait déjà l'un des meilleurs coups de patin du circuit et d'autres atouts qui feraient de lui un joueur qui pourrait monter assez rapidement dans l'organigramme du CH.
« Il a un bon coup de patin, d'assez bonnes mains, un bon sens du hockey offensif et un bon tir. Défensivement, il faut qu'il s'améliore. Ç'aurait été vraiment intéressant de le voir à Laval. Si tout va bien : “top-6”. Si ça va moins bien, c'est “bottom-6”, a-t-il prédit. Je suis confiant, je crois qu'il y a assez de dynamisme dans son jeu. »
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Le 3 mars dernier, Ylonen avait rejoint le Rocket de Laval. Cependant, il n'avait pris part à aucun match avec sa nouvelle équipe en raison de la COVID-19. Avant son arrivée en Amérique du Nord, le Finlandais s'est aligné avec les Pelicans de Lahti, où il a amassé 12 buts et dix mentions d'aide en 53 rencontres dans la Ligue élite finlandaise.
Malgré les bons commentaires reçus à son égard, tout n'est pas rose pour le jeune joueur de 20 ans. En effet, dans le passé, Ylonen ne l'a pas eu facile, alors que celui-ci a dû évoluer pour des formations en difficulté.
« Il n'a pas été chanceux parce que, l'année de son repêchage, il a joué dans une équipe de deuxième division et ç'a été un désastre parce qu'elle a fait faillite. Maintenant, ça fait deux ans qu'il est à Lahti. Cette année, les Pelicans n'ont vraiment pas eu une bonne saison. Il y a des matchs que j'ai vu durant lesquels l'équipe au complet jouait vraiment mal. »
Comme tout espoir, Ylonen n'a pas que des qualités. Dans le futur, l'ailier droit aura quelques aspects de son jeu à améliorer qui seront surement déterminants pour le futur de sa carrière de hockeyeur professionnel.
« Ce qui me fait un peu peur, c'est son gabarit, a confié le recruteur. Il fait environ 6 pi 1 po, mais il n'est pas costaud. Il est mince. Il ne prône pas non plus un jeu très physique. Pour l'Amérique du Nord, c'est ça qui me fait un peu peur. »
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