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L'organisation et les joueurs des Hurricanes de la Caroline posent de beaux gestes envers David Ayres

PUBLICATION

27 février 2020  (3h26)
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Samedi dernier, David Ayres a gravé son nom dans l'histoire de la LNH. Depuis qu'il a vaincu les Leafs, son nom est, en effet, sur toutes les lèvres. Pour voir ou revoir les moments forts de son incroyable victoire, Cliquez ici.

Comme c'était à prévoir, le héros du jour a eu, jusqu'à maintenant, une semaine passablement chargée.

Voici un bref aperçu de son horaire de dimanche et lundi :

Entre ses nombreux engagements, il a revêtu, dimanche, l'uniforme lors d'une pratique optionnelle des Leafs :

QZ

Dimanche, les Canes lui ont appris qu'il serait honoré lors de la rencontre de mardi contre les Stars de Dallas (défaite 4-1) au PNC Arena.. Ce n'était cependant pas la seule bonne nouvelle puisque la mairesse de Raleigh, Mary-Ann Baldwin l'a informé que la ville l'honorerait au moyen d'une proclamation officielle qui a fait en sorte que mardi a été la « Journée David Ayres » (« David Ayres Day »).

Le gouverneur de la Caroline du Nord, Roy Cooper, en a rajouté en faisant de lui un citoyen honoraire de l'état. Voici le document légal le prouvant :

Lundi soir, il a dû à nouveau intervenir en urgence lorsque l'hôte du « Late Show », Stephen Colbert, s'est « blessé » durant son monologue d'entrée. Ayres, en professionnel, s'est amené en relève et il s'en est très bien tiré comme s'il avait fait cela durant toute sa vie. Jugez-en par vous-mêmes :

Mardi, comme prévu, il a été honoré par les Hurricanes de la Caroline. C'est lui qui a actionné la sirène avant la rencontre. Il s'agit d'une tradition de longue date, qui a lieu avant chaque match à domicile, alors qu'une célébrité locale, dans le domaine du sport ou non, le « Siren Sounder », est invitée à tourner la manivelle d'une sirène afin de réveiller l'enthousiasme des partisans. Il y a été chaudement applaudi, comme il se doit.

Son numéro 90 a été retiré et hissé au plafond du PNC Arena :

Des chandails avec son numéro et son nom peuvent aussi être achetés. Il recevra des redevances alors qu'un pourcentage des bénéfices sera versé à une fondation, de son choix, pour les greffes du rein. On se rappellera qu'en 2004, sa condition de santé était telle que seule une greffe de rein pouvait lui sauver la vie. C'est sa mère qui a été le donneur vivant.

Pour sa participation à la rencontre de samedi, Ayres a reçu le salaire versé à tout gardien d'urgence appelé en renfort en pareilles circonstances soit 500$. Heureusement, les joueurs des Hurricanes se sont cotisés afin de s'assurer qu'il serait bien traité.

Après la rencontre, l'entraîneur-chef Rod Brind'Amour y était, en effet, allé d'un touchant discours durant lequel, entre autres, il leur avait dit : « Remerciez-le parce que cela (nous) a procuré un incroyable souvenir. »

Et les joueurs ont compris le message. « Oui, nous lui avons donné un peu d'argent », a confirmé Sebastian Aho. Le montant qui a été récolté n'était pas connu au moment d'écrire ces lignes et il est fort probable qu'il ne le sera jamais. Cependant, nous pouvons spéculer, sans trop de risque de nous tromper, qu'il a reçu plus que le salaire que lui a versé la ligue et plus que ce qu'il gagne, possiblement par semaine ou peut-être même davantage, à titre de conducteur de Zamboni des Marlies de Toronto.

Ayres a dit des joueurs des Canes qu'ils avaient été fantastiques avec lui. Mais il a aussi salué la réaction des partisans de Toronto qu'il a qualifiée de surréaliste. « Même si j'étais avec l'autre équipe, ils ont été tellement réceptifs, a-t-il affirmé. Chaque fois que j'effectuais un arrêt, je les entendais m'acclamer. »

Un événement aussi rare, d'autant plus qu'il risque de ne jamais se reproduire puisque la LNH a l'intention de discuter de la possibilité de modifier les règles concernant les gardiens d'urgence lors de la prochaine rencontre des gouverneurs (Plus de détails ici), méritait, en effet, de laisser la partisanerie de côté.

Au-delà de l'exploit accompli, des records et des retombées, de quelque nature qu'elles soient - le bâton qu'il a utilisé se retrouvera d'ailleurs au Temple de la renommée - ce qu'il faut retenir de son incroyable histoire, c'est ce que David Ayres représente. Samedi, il a, en effet, réalisé le rêve de tout joueur de hockey, jeune ou plus vieux, d'évoluer un jour dans la LNH, même pour un bref instant. Il a donné son 110%, comme le veut l'expression, même s'il s'agissait de porter les couleurs de l'équipe adverse. Et, malgré tout ce qui lui arrive depuis samedi, il demeure humble. C'est un véritable gentilhomme qui profite de son 15 minutes de gloire, qui peut l'en blâmer, mais tout en étant reconnaissant et en affichant sourire et joie de vivre.

David Ayres n'est pas une super vedette, loin s'en faut, et certains ne se sont pas gênés pour minimiser son exploit, critiquer le règlement ou le railler, mais il est néanmoins un exemple à suivre... qu'on soit d'accord ou non avec le règlement... qu'on aime le hockey ou non.

Félicitations, David!

Crédit : Hockeyfeed

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