CH : Gallagher et Byron satisfaits de la tournure des événements

Publié le 28 mai 2020 à 19h18
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S'il y a bien deux joueurs du CH qui ont suivi tout le processus menant la LNH à des séries à 24 équipes, ce sont bien Brendan Gallagher et Paul Byron. Les deux représentants de l'équipe auprès de l'Association des joueurs ont bien voulu commenter la situation actuelle.



Selon eux, le plan n'est pas parfait, mais c'est le meilleur dans les circonstances nébuleuses que cause la pandémie de la COVID-19. Ils soutiennent qu'on est encore loin de reprendre l'action, beaucoup de conditions doivent être remplies pour que l'action reprenne.

« Les joueurs ont certaines conditions qui devront être respectées (avant la reprise) et notre syndicat doit demeurer fort, a dit Gallagher, jeudi, lors d'une conférence téléphonique. Nous voulons tous jouer pour le championnat, mais il y a des choses plus importantes à régler avant de pouvoir le faire. Je suis quand même optimiste, mais prudent. »


« Il y a tellement de choses dont il faut discuter, a insisté Byron. Par exemple, après un entraînement, nous partageons les bouteilles. Il y a énormément d'enjeux en lien avec les camps et les blessures. Je ne suis pas au sein du comité conjoint, mais nous avons tous l'occasion de faire part de nos commentaires grâce au syndicat. On verra. Malheureusement, tout le monde est un peu dans le noir. C'est comme ça. »

« Est-ce que les négociations seront difficiles? Je m'attends à rien de moins, a ajouté Byron. Mais nous vivons un partenariat 50-50 avec la ligue. (...) Ce qui me permet d'être optimiste, c'est que les deux parties travaillent vers un but commun. »

Un but commun, exactement les mots utilisés par Gary Bettman lors de sa sortie publique mardi dernier. C'est ce qui rassure certains partisans. On est loin de la ligue majeure de baseball, où les discussions ne semblent aller nulle part.

Paul Byron est venu jeter une petite douche d'eau glacée aux partisans qui croyaient que les joueurs reviendraient à Montréal bientôt.

« Le plus gros défi concerne aussi la quarantaine de deux semaines lors d'une arrivée au Canada, a rappelé Byron. Est-ce que c'est mieux de rester là où vous êtes et de pouvoir continuer à vous entraîner avec les moyens qui vous sont accessibles ou de rentrer plus tôt à Montréal et rien faire pendant deux semaines? Je ne peux pas répondre pour les autres et nous n'avons pas de date encore concernant l'ouverture du centre à Brossard. Nous traverserons le pont quand nous serons rendus à la rivière. »

Pour le moment, la quarantaine de 14 jours pour quiconque entre au Canada tient toujours, et ce même pour les athlètes professionnels.

Quant à la potentielle perte d'un plus haut choix au repêchage pour une chance de jouer pour la Coupe Stanley., Gallagher y est allé de commentaires vraiment intéressants :

« Je suis un peu biaisé parce que j'ai été choisi loin au repêchage, mais il n'y a pas de garantie qu'un haut choix va se transformer en bon joueur, a affirmé Gallagher, sélectionné par le Canadien en cinquième ronde, 147e au total, en 2010. Quand vous jouez en séries, vous avez la garantie d'avoir l'occasion de gagner la Coupe Stanley. Je préfère avoir l'occasion de la gagner maintenant. (...) Et vous avez quand même l'occasion d'ajouter de bons espoirs avec des choix plus tardifs. »

Bref, la situation dans la LNH est loin d'avoir fini de faire couler de l'encre...

Crédit : RDS
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