Les Rangers de New York ne seraient pas contre l'idée de racheter des contrats

Publié le 14 juin 2019 à 19h03
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Les Rangers de New York sont en mode reconstruction rapide et leur lot de jeunes joueurs talentueux devraient avoir un impact aussi tôt que cette année. Voilà pourquoi Jeff Gorton, leur DG, étudie la possibilité d’acquérir les services d’un, ou des, agent libre de haut calibre afin de permettre à l’organisation de participer aux séries dès la saison prochaine. Mais la question est de savoir s’ils auraient les moyens de se les offrir étant donné qu’ils ont plusieurs mauvais contrats encore valides ce qui constitue un obstacle au niveau de son pouvoir d’«achat ». Selon ce qu’il a déclaré à Larry Brooks, Gorton ne serait pas contre l’idée de racheter quelqu’un cet été.

Brooks a suggéré le nom de deux joueurs qui pourraient faire l’objet d’un rachat. Il s’agit, à son avis, de Brendan Smith et Kevin Shattenkirk dont les salaires combinés permettraient de libérer 8 Millions$ sur la masse salariale si Gorton choisissait cette option. La première fenêtre pour les rachats débute le 15 juin, mais une autre s’ouvrira plus tard cet été tant et aussi longtemps que des agents libres avec compensation feront appel à l’arbitrage; les Rangers ont actuellement six joueurs qui y sont éligibles. Toujours selon Brooks, Gorton n’aurait aucun intérêt à envisager une transaction pour ni l’un ni l’autre des joueurs même en offrant de conserver 50% de leurs salaires.

Smith n’a pas répondu aux attentes depuis qu’il a signé, en 2017, une prolongation de contrat de quatre ans d’une valeur de 17.4 Millions$ avec l’organisation. En 2017-2018, il a même été soumis au ballottage sans être réclamé. Il a ainsi disputé 11 rencontres avec le Wolf Pack de Hartford, le club-école des Rangers dans la LAH, où il n’a récolté que deux mentions d’aide. Cette saison, il a participé à 63 matchs avec le grand club n’y obtenant que 13 points (4B, 9P).

Shattenkirk , quant à lui, était le joueur convoité lors de l’encan des agents libres en 2017. À ce moment, il avait signé un contrat de seulement quatre ans d’une valeur de 26.6 Millions$ afin de jouer à New York. Cette décision de lui offrir un contrat aussi court était étonnante alors, mais aujourd’hui, elle fait office d’idée de génie puisque son jeu n’a cessé de se détériorer depuis qu’il a apposé sa signature au bas du document. Celui qui avait connu cinq saisons consécutives d’au moins 40 points n’en a obtenu que 28 (2B, 26 P) en 73 rencontres en 2018-2019; il n’a pas revêtu l’uniforme à plusieurs reprises cette saison même s’il n’était pas blessé. Même s’il présente d’excellentes statistiques lorsqu’il est en possession de la rondelle, il semble évident que David Quinn, l’entraîneur-chef, ne lui fait pas suffisamment confiance en zone défensive pour lui offrir un temps de glace dans les 22 minutes ou plus comme c’était le cas lorsqu’il portait les couleurs des Blues de St-Louis.


Étant donné que les Rangers sont en bonne position financière en ce qui a trait au cap salarial, le rachat d’un joueur n’est donc qu’une option et non une obligation. Seulement deux joueurs dans tout l’alignement ont des contrats encore valides pour plus de deux saisons. Il s’agit de Brady Skjei et Mika Zibanejad et, comme tous les deux sont suffisamment jeunes, leur jeu ne devrait pas décliner avant que ces pactes n’arrivent à échéance. Presque tous les joueurs composant le noyau de leur attaque en sont donc à la dernière saison de leur contrat . Ceci permettra à Gorton de bien structurer la situation financière de l’organisation durant les douze prochains mois.

Rachat, agents libres et/ou transactions, les options sont nombreuses pour Jeff Gorton, mais, selon vous, que fera-t-il?

Crédit : prohockeyrumors.com
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