Marc Bergevin mérite de rester à son poste, selon Brian Burke

De passage à l'émission « Hockey Central » sur les ondes de Sportsnet 590, l'ancien directeur général des Canucks, des Leafs et des Ducks s'est exprimé sur la situation du Canadien. Pour lui, il n'y a pas de problème tout désigné qu'il faudrait régler pour ramener le club en séries. Il s'agit plutôt d'un grand nombre d'insuccès dans des phases très diverses du jeu.

« Pas assez d’attaquants de haut niveau, pas assez de buts des joueurs de soutien, pas assez de poids, pas assez de bonnes performances des gardiens, pas d’assez bons résultats de la part des unités spéciales, pas assez de joueurs en santé. Juste pas assez. »En revanche, il reste un défenseur de Marc Bergevin, notamment en ce qui concerne ses capacités de négociation lorsqu'il effectue des transactions. Pour lui, il est l'un des meilleurs à ce chapitre, et il apprécie sa philosophie en ce qui concerne le cumul de choix au repêchage.


« Je sais qu’il fait l’objet de beaucoup de critiques, mais si tu regardes son bilan sur le plan des transactions, il est comme un savant! Si tu analyses ses transactions une par une, c’est incroyable à quel point il a botté le cul des directeurs généraux à travers la Ligue [...] Donc il mérite certainement de rester et de démêler tout ça. J’adore sa collection de choix au repêchage. Je crois qu’il peut régler le problème. »

En ce qui concerne l'affaire de l'offre hostile à Sebastian Aho l'été dernier, Burke est en total désaccord avec ceux qui accusent Bergevin d'avoir fait une faveur à l'agent du Finlandais ou d'avoir simplement tenté d'impressionner les partisans. Pour lui, c'était un essai très intelligent qui n'a pas eu la chance de réussir et qui de toute façon n'a rien coûté au Tricolore.

« Je peux te dire exactement ce qui s’est passé, a-t-il affirmé. Le propriétaire [Tom Dudon] a indiqué à son DG, Don Waddell, que les Hurricanes n’accorderaient pas de contrats avec de gros bonis à la signature, qu’ils ne feraient pas ceci et cela [...] Alors, en s’appuyant sur ce que Waddell a dit à l’agent d’Aho et lui, Bergevin a construit l’offre hostile avec tous les éléments qui avaient été interdits par Dundon. »

« C’était du travail de directeur général très intelligent qui a fini par échouer, car le propriétaire a changé d’avis. »

Crédit : TVA Sports