Kovalchuk : le Kovalev 2.0?

Publié le 21 janvier 2020 à 11h08
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En 2004, les Canadiens de Montréal avaient acquis l’attaquant Alex Kovalev des Rangers de New York en retour de Jozef Balej et d’un choix de deuxième ronde en 2004. Âgé de 32 ans à ce moment-là, il avait été acquis dans l’objectif de relancer l’équipe et donner un coup de main dans le dernier droit menant aux séries éliminatoires. Kovalev avait réussi à charmer la foule montréalaise grâce à son talent. Il avait, entre autres, marqué six buts en 11 matchs éliminatoires avant de voir le parcours du CH s’arrêter face aux Lightning de Tampa Bay en quatre matchs. Kovalev avait tellement aimé son nouvel environnement qu’il avait accepté un contrat de quatre ans d’une valeur de 18 millions de dollars avec les Canadiens.

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Cette histoire ne vous fait pas penser à celle d’un joueur actuel du CH? Selon Félix Séguin de TVA Sports, Kovalchuk est en train de vivre ce que Kovalev a vécu en 2004. Le 3 janvier dernier, les Canadiens de Montréal offrent une chance unique à Ilya Kovalchuk de rejouer dans la LNH en le signant pour 700 000 $. À l’image de Kovalev, Kovalchuk a un talent indéniable avec la rondelle et il l’a prouvé avec une récolte de huit points en autant de rencontres.

En plus de démontrer son talent sur la glace, les partisans sont en amour avec le joueur russe et le joueur tombe en amour avec la ville : «  Je suis très heureux d’être ici à Montréal.  » Il fait même taire ses détracteurs qui disaient qu’il était un joueur «  lâche  » sans la rondelle, en démontrant une belle preuve d’entrain, de combativité et de conviction dans son jeu.


Cependant, demeurera-t-il à Montréal? C’est la question qui sera sur toutes les lèvres d’ici le 24 février prochain. Comparativement à Kovalev en 2004, les Canadiens de Montréal sont loin d’une place en série. Avec une récolte de 51 points, la Sainte-Flanelle est à huit points d’une place en séries. Si l’on se fie à l’an dernier, il faudra une récolte d’un minimum de 47 points sur une possibilité de 64 pour permettre à Montréal de participer aux séries éliminatoires.Avant de signer Kovalchuk, Marc Bergevin et l’organisation auront des choix difficiles à faire. Avec autant de points de retard, les dirigeants des Canadiens vont décider s’ils lancent ou non la serviette sur la présente saison. Deuxièmement, la haute direction déterminera si la valeur de Kovalchuk sur le marché des transactions est bonne ou non. Finalement, Kovalchuk veut-il jouer à Montréal?

Plusieurs questions qui devraient demeurer sans réponse dans les prochaines semaines.

Crédit: TVA Sports
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