La patience de Price a-t-elle ses limites?

Publié le 9 janvier 2020 à 9h31
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Présentement, rien ne va pour les Canadiens de Montréal. En plus d'avoir de nombreux blessés, la troupe de Claude Julien est sur une séquence de sept défaites consécutives, en plus de se rapprocher dangereusement de la dernière place de la ligue. Après 44 matchs, la Sainte-Flanelle est à neuf points d’une place en séries et à 11 de la troisième position de leur division.

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Hier, nous vous avons demandé : « Quelle sera la première tête dirigeante à tomber? » Aujourd’hui, l’équipe de RumeursdeTransaction.com se questionne à savoir si la patience de Carey Price a ses limites? Rappelons-nous en début de saison, le gardien a mentionné qu’il n’était pas prêt pour une reconstruction totale. Pour lui, l’important, c’est de gagner maintenant.


« Tu vois des gars qui jouent toute leur carrière sans avoir une chance [de gagner la coupe Stanley], a-t-il dit lors du tournoi de golf annuel du CH, au club de golf Laval-sur-le-Lac, le 9 septembre 2019. Je ne veux pas être un de ces gars. Ce sera un processus, mais il faut tout donner pendant la saison. »

Nous ne sommes pas les seuls à nous poser cette question. Hier soir, Louis Jean, Patrick Lalime, Michel Bergeron et Renaud Lavoie se sont penchés sur la question sur les ondes de TVA Sports.

Après visionnement de la séquence, il est possible de remarquer une divergence d’opinions. Pour Lalime et Bergeron, ceux-ci pensent à la santé mentale du joueur. Pour un gardien du calibre de Price, il est difficile de jouer dans une telle situation. Lorsqu'on est gardien, les statistiques qui comptent sont les victoires et les buts accordés. Si ton équipe ne gagne pas, il peut devenir difficile de voir les bons coups de celui-ci et éventuellement, il pourrait demander de partir...

« La seule chose qui me fait peur dans des situations de la sorte, c’est que, lorsque tu commences à perdre, on montre du doigt des individus, a expliqué Lalime, qui a disputé 444 matchs entre les deux poteaux dans la LNH. Quand c’est le gardien de but qui est visé – et je l’ai vécu à Ottawa –, tu ne peux plus rien faire. C’est parti. Tu as beau jouer un bon match, le monde l’oublie dès que tu en connais un mauvais et [recommence à taper sur le clou]. »

« Éventuellement, il va dire : “Je suis écoeuré de perdre.” Il va peut-être lui-même demander à la direction de le sortir de Montréal », a pour sa part mentionné Bergeron.

Pour sa part, Lavoie estime qu’une telle discussion est futile. Price est le c½ur et l’âme de cette formation. Sans lui, les Canadiens de Montréal ne sont rien. Si Price part, attendez-vous à plusieurs autres années longues et pénibles à Montréal.

« La seule chose que je peux vous dire, c’est que Price ne s’en va nulle part. C’est Price qui ne veut pas s’en aller, et c’est la direction des Canadiens qui ne veut pas l’échanger. Je comprends pourquoi on en parle, mais on perd beaucoup de salive et d’énergie à parler de quelque chose qui n’arrivera pas. N’arrivera pas! », a-t-il martelé.Présentement, Price écoule la deuxième saison de son long contrat de 8 ans, d’une valeur totale de 84 millions $, qu’il a parafé à l’été 2017. Depuis qu’il a signé ce fameux contrat, les Canadiens n’ont toujours pas participé aux séries éliminatoires. Cette saison, à l’image de son équipe, Carey Price connaît des hauts et des bas. En 35 départs, le numéro 31 cumule une fiche de 16 victoires et 19 défaites, dont quatre en prolongation.

Crédit: https://www.tvasports.ca/2020/01/08/price-finira-t-il-par-en-avoir-assez
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