Un match sous haute surveillance entre le Canadien de Montréal et les Kings de Los Angeles

Ce revers, le sixième en sept matchs, en dit long sur les difficultés du club et l'éloigne encore davantage d'une place en séries éliminatoires.

Si la performance sur la glace a été décevante, un élément a retenu l'attention: la présence massive de recruteurs et de dirigeants d'équipes adverses.

Selon Renaud Lavoie de TVA Sports, pas moins de 19 recruteurs étaient dans les gradins du Crypto.com Arena.

Dennis Bernstein de The Fourth Period a précisé que des formations comme les Predators de Nashville, les Sabres de Buffalo, les Golden Knights de Vegas, les Devils du New Jersey et les Rangers de New York avaient envoyé des représentants.

Nashville, en particulier, avait délégué deux scouts.

Cette affluence de recruteurs n'est pas anodine.

Oh non!

À seulement quatre semaines de la date limite des transactions, le CH est perçu comme un vendeur potentiel.

En pleine reconstruction, il est normal que le CH s'intéresse au jeune centre Dylan Cozens.

De voir un recruteur des Sabres, hier, dans l'aréna des Kings, a fait beaucoup réagir et on peut comprendre.

Le directeur général, Kent Hughes, devra assurément jongler avec plusieurs décisions importantes concernant l'avenir de son équipe.

Des joueurs comme David Savard, Christian Dvorak, Joel Armia, Jake Evans et Michael Pezzetta pourraient intéresser des formations cherchant à renforcer leur alignement pour les séries.

Pour Hughes, la pression commence à monter.

Le marché des transactions pourrait offrir au Tricolore des choix au repêchage ou de jeunes joueurs prometteurs en retour de ses vétérans.

Il devra cependant évaluer si ces mouvements permettront réellement d'accélérer la reconstruction de l'équipe.

Le Canadien amorce donc une période importante pour son avenir.

La suite de la saison risque d'être marquée par des décisions majeures qui pourraient redéfinir l'avenir du club.

Les prochaines semaines s'annoncent mouvementées dans l'entourage du CH, alors que les appels des directeurs généraux adverses risquent de se multiplier.