En direct, Juraj Slafkovsky remet à sa place un journaliste connu du Canadien
Crédit photo: Capture d'écran
Pendant son bilan de fin de saison, Juraj Slafkovsky a remis un journaliste à sa place pour une question qui lui a été posée plus tôt dans l'année.
Les joueurs des Canadiens de Montréal étaient au Complexe Sportif CN à Brossard pour leur bilan de fin de saison après avoir été éliminés par les Capitals de Washington en cinq matchs lors de la première ronde des séries éliminatoires.
Juraj Slafkovsky a entre autres parlé avec les médias de sa vision des journalistes, en mentionnant un incident survenu plus tôt dans la saison.
En décembre dernier, tout juste avant que l'équipe ne parvienne à connaître sa première séquence victorieuse depuis très longtemps, un journaliste a demandé à Slafkovsky s'il voudrait payer des centaines de dollars pour venir voir l'équipe jouer s'il était un partisan :
Journaliste : « Si tu étais un partisan, voudrais-tu payer des centaines de dollars pour voir jouer cette équipe?
- Slafkovsky : Oui, je le ferais.
- Journaliste : Pourquoi?
- Slafkovsky : Nous sommes des jeunes joueurs, nous avons encore beaucoup à accomplir. Je ne pense pas que ça change quoi que ce soit [que le CH ait perdu]. Qu'allez-vous dire si nous parvenons à gagner demain? »
- Slafkovsky : Oui, je le ferais.
- Journaliste : Pourquoi?
- Slafkovsky : Nous sommes des jeunes joueurs, nous avons encore beaucoup à accomplir. Je ne pense pas que ça change quoi que ce soit [que le CH ait perdu]. Qu'allez-vous dire si nous parvenons à gagner demain? »
Poser cette question à un joueur de 20 ans semble un peu exagéré, surtout lorsque l'équipe est encore en reconstruction.
Slaf a fait la mise au point de sa relation avec les journalistes hier, disant qu'il n'avait pas aimé se faire poser cette question, mais qu'il n'a aucun problème lorsqu'on lui pose des questions « normales » :
Journaliste : « Ça fait quelques fois que tu mentionnes "vous autres", en parlant des journalistes, alors est-ce que c'est ennuyeux pour toi de nous parler et de te faire poser des questions? »
- Slafkovsky : Ça dépend de ce qui est demandé! Si tu poses des questions normales, alors c'est correct, mais bon... Ça fait partie du travail et je m'y habitue... Je ne trouve pas que c'est gênant. »
- Journaliste : « Mais, c'est quoi pour toi, une question normale? »
- Slafkovsky : Je me souviens de quelqu'un qui m'a demandé si je continuerais à acheter des billets pour aller aux matchs (si j'étais un fan), alors qu'on venait de perdre deux ou trois matchs de suite, alors je pense que c'est une question un peu bizarre... De demander ça à un jeune de 20 ans, alors qu'on est encore en reconstruction ou peu importe comment vous appelez ça, donc... »
- Slafkovsky : Ça dépend de ce qui est demandé! Si tu poses des questions normales, alors c'est correct, mais bon... Ça fait partie du travail et je m'y habitue... Je ne trouve pas que c'est gênant. »
- Journaliste : « Mais, c'est quoi pour toi, une question normale? »
- Slafkovsky : Je me souviens de quelqu'un qui m'a demandé si je continuerais à acheter des billets pour aller aux matchs (si j'étais un fan), alors qu'on venait de perdre deux ou trois matchs de suite, alors je pense que c'est une question un peu bizarre... De demander ça à un jeune de 20 ans, alors qu'on est encore en reconstruction ou peu importe comment vous appelez ça, donc... »
On comprend la réponse et l'attitude de Slafkovsky dans cette situation. Nous devons avouer qu'il s'est bien débrouillé, restant calme même lors de questions inconfortables.
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