Brendan Gallagher a passé sa journée d'hier chez le dentiste

Les séries éliminatoires sont une guerre et Brendan Gallagher est le soldat parfait pour le Canadien de Montréal dans celle-ci.

Mercredi, il a passé plusieurs heures sur la chaise du dentiste, comme il l'a confié aux journalistes et, pourtant, malgré les doutes entourant sa présence pour le match de ce soir, personne ne doute vraiment qu'il va jouer et donner son 110 %, comme toujours.

Parce que c'est ça, Brendan Gallagher, et comme l'a souligné Eric Engels, la douleur ne freine pas le # 11.

Ce qui fait mal, en revanche, c'est le silence des arbitres qui, en séries, avec les coups au visage, semblent soudainement invisibles, surtout quand on s'appelle Gallagher et qu'on traîne une réputation de joueur tenace.

La question: la foule du Centre Bell peut-elle influencer à elle seule l'arbitrage du prochain match?

Ce soir, ce sera bruyant, ce sera intense et, si les officiels laissent passer un autre bâton élevé, ils risquent de l'entendre de la part des partisans.

Parce qu'en 2025, parfois, on a l'impression que les arbitres sortent tout droit du film « Maurice Richard », quand le Rocket se faisait fracasser le crâne sans aucune conséquence.

Mais Brendan Gallagher, lui, continue pas pour la gloire, pas pour les statistiques, mais pour le chandail.

Tant qu'il tiendra debout, il sera sur la glace, et ce, même s'il doit y retourner sans ses dents, il sourira quand même.