Anthony Martineau pointe une faiblesse dans le jeu d'Ivan Demidov
Crédit photo: TVA Sports
Depuis son arrivée à Montréal, Ivan Demidov attire les projecteurs comme peu de jeunes joueurs avant lui.
Mais cette fois, c'est le journaliste Anthony Martineau qui a pris la parole pour calmer un peu les ardeurs.
Avant tout, je commence en disant que Martineau est, selon moi, l'un des meilleurs analystes autour du Canadien de Montréal. Je trouve qu'il est toujours honnête et j'aime beaucoup les points de vue qu'il apporte.
Eh bien, voilà un autre exemple qui démontre la justesse des arguments de Martineau.
Lors du podcast de Tony Marinaro, Martineau a livré une analyse très honnête du jeune russe, insistant sur le fait que son immense talent n'efface pas tout le travail à faire avant de devenir une vedette établie.
Anthony Martineau compare Ivan Demidov à Juraj Slafkovsky et appelle à la patience
« Ivan Demidov va avoir une carrière exceptionnelle dans la LNH. Ça va être une star, tout le monde le sait. »
Mais selon Martineau, le défi du moment n'est pas technique, mais plus au niveau physique.
« Présentement, sur le plan physique, Ivan Demidov n'est pas au top. À partir du moment où il est impliqué dans une bataille un contre un, s'il ne parvient pas à gagner le duel par sa finesse ou son jeu de pied, souvent il ne s'en sortira pas. »
Pour illustrer ses propos, il a fait une comparaison directe avec Juraj Slafkovsky, un joueur qui, selon lui, « gagne ses batailles à un contre un et est beaucoup plus physique ».
Mais attention je veux le redire encore une fois, Martineau ne critique pas Demidov.
Il a d'ailleurs tenu à clarifier son propos pour éviter toute mauvaise interprétation.
« Je ne parle pas en mal de Demidov. Je dis qu'il y a un processus à suivre. Tu ne peux pas le mettre tout de suite sur le premier trio. Laisse-le gagner en force physique et s'acclimater. »
Voici le clip au complet:
Et à seulement 19 ans, Demidov a encore tout le temps du monde devant lui pour s'imposer comme l'un des meilleurs de sa génération.
