Une saison plus que décevante pour le plus récent premier choix au total

Publié le 27 mars 2020 à 10h08
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Faire le saut dans la grande ligue n’est jamais facile, parlez-en à Jack Hughes. Dans le passé, l’Américain était habitué d’accumuler les deux à trois points par match. Cette saison, ce n’est plus le cas, alors qu’en date du 12 mars, moment où Gary Bettman a suspendu la saison, Hughes n’avait récolté que 21 points en 61 parties. Avec de telles marques, le plus récent premier choix au total s’approchait dangereusement d’un plateau peu enviable, soit celui de devenir le premier choix d’un repêchage, depuis Patrik Stefan en 1999-2000, à ne pas atteindre le plateau des 30 points à sa première saison dans le circuit.

shownhl_54945_shownhlMême s’il est très jeune et il a le temps de se développer comme un joueur dominant dans la LNH, il est normal qu’une remise en question se fasse. Cependant, l’entraîneur-chef des Devils du New Jersey, Alain Nasreddine, s’est assuré qu’il demeure dans un bon état d’esprit.


« C’était difficile de le convaincre qu’il y avait de la progression dans son jeu et qu’il s’améliorait. Quand tu as 18 ans, que tu es un premier choix au repêchage et que tu te compares aux autres recrues, la première chose que tu regardes, ce ne sont pas tes replis défensifs. Ce sont tes buts et tes points. »

Pour l’aider dans sa progression, Nasreddine n’a pas eu peur de le déplacer à l’aile pendant une douzaine de matchs. Ce changement lui a permis d’avoir une responsabilité moins grande défensivement, souvent un élément difficile à assimiler pour un joueur recrue.

Lors de situation de la sorte, certaines formations ont tendance à renvoyer leur jeune attaquant dans les mineures pour rebâtir leur confiance. Est-ce que cette option a été envisagée pour Hughes? Pour Nasreddine, la réponse est claire.

« Non, pas du tout. Il a appris beaucoup. Il a acquis beaucoup d’expérience à travers ces frustrations et cette adversité. Il va en sortir grandi, a soutenu Nasreddine. On a quand même aimé sa progression. »

Cependant, l’entraîneur-chef n’a pas caché le point faible de Hughes, son poids...

« Il n’est pas gros. Je ne sais même pas s’il pèse vraiment 170 livres [son poids officiel selon la LNH]. Je pense que c’est juste ça qui l’empêche de jouer à son niveau. »

« Il avait de la difficulté sur les mises en jeu parce qu’il n’était pas assez fort. Et dans le fond de notre zone, quand il se trouvait à lutter contre des adversaires comme Anze Kopitar ou Sean Couturier, ce n’était pas évident. »

Crédit: TVA Sports
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