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Un jeune partisan de Sebastian Aho était en furie après Marc Bergevin

Publié le 19 avril 2020 à 15h52
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Tous les partisans du Canadien se rappelleront du 1er juillet 2019, jour où Marc Bergevin a fait une offre hostile à l'agent libre avec compensation des Hurricanes de la Caroline, Sebastian Aho. Cette offre était d'une valeur de 8,454 millions de dollars par année sur 5 ans et c'était la première offre hostile déposée par un DG depuis celle de 2013, alors que les Flames de Calgary en avaient déposé une à l'endroit de Ryan O'Reilly, qui l'avait acceptée, mais que l'Avalanche avait égalée.



Aho avait accepté l'offre du Canadien et donnait ainsi une lueur d'espoir aux partisans montréalais. Finalement et malheureusement, l'offre a été égalisée par les Hurricanes quelques jours plus tard, empêchant ainsi le Tricolore de mettre la main sur le centre finlandais.

On peut toutefois se consoler en se disant que le Canadien conserve ses choix de premier tour, de deuxième tour et de troisième tour au repêchage de 2020, puisqu'il s'agissait de la compensation à payer pour obtenir Aho, mais le CH a échoué dans sa tentative.


De plus, non seulement les Canadiens ont poussé le DG des Canes, Don Waddell, au bord du gouffre avec une offre alléchante de 21,87 millions (incluant les bonus) lors de la première année de contrat, mais ils ont aussi fait pleurer un jeune partisan, soit le fils de l'entraîneur-chef de la formation de Raleigh.

Dans une vidéoconférence organisée par le réseau Sportsnet hier soir, le pilote des Canes, Rod Brind'Amour, a raconté cette anecdote.

Brind’Amour était dans la même pièce que son directeur général et le propriétaire des Canes, Tom Dundon, lorsqu’ils ont appris que Aho avait accepté de signer le contrat de cinq ans et 42,2 millions $ que le CH lui avait offert.

Si l'état-major des Hurricanes n'a pas sursauté de panique à l'annonce du contrat accepté par Aho, ce fut tout le contraire pour le petit garçon de Brind'Amour.

« Mon fils, qui a maintenant huit ans et qui est le plus grand partisan d'Aho, pleurait à chaudes larmes, s’est rappelé l’entraîneur. Il a entendu la nouvelle et nous avons dû lui expliquer. J’ai été forcé de faire une vidéo pour Sebastian, où je lui disais : "Voilà ce que tu as créé dans ma maison". », raconte Rod Brind’Amour.

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