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Brock Boeser est-il la monnaie d'échange parfaite pour les Canucks de Vancouver?

Publié le 10 juillet 2020 à 21h14
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Le jeune américain de 23 ans, Brock Boeser, a fait connaître son nom assez rapidement chez les Canucks de Vancouver. Choix de première ronde de l’organisation en 2015, il semble être un intouchable pour l’équipe qui se rajeunit de plus en plus et souhaite bâtir autour de ses jeunes espoirs. En 197 matchs dans la Ligue nationale de hockey, l’attaquant présente une fiche de 161 points (75B, 86A), en plus de posséder un indéniable talent de marqueur.



Cependant, les choses risquent de se corser pour Boeser, à cause de la fameuse pause de quatre mois imposée par la crise sanitaire. En effet, cette interruption des activités risque d'avoir de graves répercussions sur le plafond salarial de l'équipe et le départ d'un joueur vedette pourrait être la voie que le directeur général Jim Benning devra emprunter pour régler le côté monétaire de son organisation.

Selon les dires de Matt Sekeres, qui anime sur les ondes du réseau TSN 1040 Vancouver, l'équipe étudie de près la possibilité de marchander sa jeune vedette.



Boeser est actuellement sous contrat jusqu'à la fin 2021-22, lui qui empoche annuellement un salaire de 5,785 millions de dollars et il faut s’attendre, qu’au rythme de sa production, ses prochaines attentes salariales soient plus élevées. Malheureusement pour lui, les Canucks n’ont plus réellement de marge de manoeuvre sous le cap salarial, eux qui sont aux prises avec un coup de 3,03 millions de dollars cette saison et les deux suivantes en raison d'une pénalité qui a été encourue lorsque Roberto Luongo a décidé de prendre sa retraite.

Sans compter que le plus gros problème de l’équipe demeure à la ligne bleue et que les défenseurs font partie des acquisitions les plus coûteuses. Si Benning souhaite obtenir un arrière de qualité, dont cette équipe a si désespérément besoin, il risque de devoir laisser aller un joueur d'élite en échange.

Crédit: traderumours.com
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