Une vie loin d'être parfaite pour Ryan Kesler...

Publié le 24 septembre 2020 à 18h40
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Si pour certaines personnes, jouer dans la LNH représente le rêve ultime de plusieurs sportifs québécois, pour d'autres ce mode de vie représente un vrai cauchemar. En effet, lors d'une récente entrevue sur TSN, plusieurs anciens joueurs de la LNH ont évoqué les problèmes liés aux médicaments contre la douleur et Kesler a ensuite expliqué le cauchemar que représente sa vie actuelle. Dans un récent reportage de TSN intitulé « Le problème de la douleur », Ryan Kesler a parlé des dangereux effets secondaires des médicaments anti-douleur et de ce qu'il a subi depuis qu'il a utilisé ceux-ci pour pouvoir jouer plus longtemps dans la LNH.

Kesler a déclaré qu'il prenait fréquemment du toradol, un médicament non approuvé pour une utilisation à long terme, afin de continuer à jouer. Le joueur de 36 ans ne s'est pas préparé pour un match depuis mars 2019 en raison d'un problème chronique à la hanche, mais il a également dû faire face à de nombreux problèmes en dehors de la glace. En 2015, Kesler a déclaré avoir développé une colite, une maladie chronique qui provoque une inflammation et des ulcères durables dans le tube digestif.

Selon les experts, le toradol ne devrait pas être utilisé pendant plus de cinq jours.

Voici ses propos : « Je n'ai jamais voulu faire de mal à l'équipe, donc je savais que je devais jouer. Pour jouer, il faut prendre des analgésiques. J'avais des trous dans le côlon et des ulcères, et en gros, tout mon intestin a eu des spasmes. C'est très désagréable. Il faut que j'aille aux toilettes 30 à 40 fois par jour. Et quand vous allez aux toilettes, c'est du sang pur. Ça vous épuise. C'est terrible. Et tout cela parce que je n'ai pas été mis au courant de ce que cette drogue pouvait me faire. »


Ses problèmes de santé ne se sont pas arrêtés là : à l'automne 2019, Kesler a été diagnostiqué avec la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire de l'intestin.C'est pourquoi il a voulu participer au documentaire pour partager le fait qu'il n'y a pas d'éducation sur la surconsommation de médicaments tels que le toradol. La culture de la douleur est cimentée dans le hockey et ces anciens joueurs font tout ce qu'ils peuvent pour la briser.

Crédit : H_FEED
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