Les statistiques de l'avantage numérique ont changé depuis l'arrivée de Burrows!

Publié le 5 mars 2021 à 11h47
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Depuis l'entre-saison, il est évident que Marc Bergevin n'a qu'un seul but en tête, soit fournir les outils nécessaires à l'organisation montréalaise pour atteindre le but ultime.

En effet, le directeur général a été l'un des plus pro-actifs parmi ses homologues, en faisant l'acquisition de Jake Allen, Joel Edmundson, Josh Anderson et Tyler Toffoli.

Puis, cette saison, observant des lacunes répétitives qui revenaient sans cesse des années antérieures, Bergevin a choisi de congédier les entraîneurs Claude Julien et Kirk Muller la semaine dernière et ce mardi, le coach des gardiens de but Stéphane Waite.

Or, depuis l'arrivée des nouveaux éléments du personnel d'entraîneurs, nous pouvons déjà constater un changement de « culture », tant au niveau des stratégiques offensives que défensives.


L'effet Burrows

L'une des différences, la plus flagrante, est notamment la réussite du Tricolore en avantage numérique. On semble revoir la formation qui présentait un dossier de 7-2-1 à ses 10 premières parties avec un taux d'efficacité sur l'avantage numérique qui avoisinait les 30 %.


Lors des deux dernières rencontres de l'équipe, le Tricolore a converti trois de ses quatre occasions en supériorité numérique. Jeudi soir, les hommes de Dominique Ducharme n'arrivaient pas à créer des occasions de marquer à cinq contre cinq en première période. Il aura fallu une punition de l'attaquant Andrew Copp pour remettre le CH dans la partie.

Dirigé par le Québécois Alex Burrows, on semble voir des schémas de jeu différents de ce que nous avait habitué Kirk Muller lors des cinq dernières années. Ces nouveaux jeux sont surtout beaucoup moins prévisibles en entrée de zone pour s'installer dans le territoire adverse.

L'effet Burrows se fait sentir. Un peu plus tôt jeudi, le joueur de centre Nick Suzuki a louangé le travail de l'ancien attaquant des Canucks de Vancouver.

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Lorsqu'il était joueur, Burrows a pivoté un trio en compagnie des frères Henrik et Daniel Sedin. Il a connu ses meilleurs moments avec le duo prolifique. Il a même atteint le cap des 35 filets dans une saison grâce à la contribution de ses deux coéquipiers. L'équipe dominait la LNH en avantage numérique à ce moment-là. Il a mis ses trucs dans son arsenal. Aujourd'hui, il transmet son cahier de jeux aux joueurs de l'organisation montréalaise.

Depuis son arrivée dans l'enceinte de l'équipe, les Canadiens de Montréal ont inscrit quatre filets en huit occasions lorsque l'équipe se trouvait en supériorité numérique, ce qui donne 50 % d'efficacité.
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5 Mars   |   121 réponses
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