Les Kings perdront un double vainqueur de la Coupe Stanley sous peu

Publié le 27 septembre 2020 à 11h59
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Considérés comme une puissance de la LNH dans le début des années 2010, les Kings n'ont pas déçu avec deux conquêtes de la Coupe Stanley en 2012 et 2014.

Toutefois, depuis ce double triomphe, l'équipe ne va nulle part. On se souviendra que, dès l'année suivant leur victoire de 2014, la formation de la Californie avait été exclue des séries éliminatoires, chose qui est survenue à trois autres reprises dans les six dernières années et lorsqu'elle parvenait à faire sa place dans la danse du printemps, l'aventure s'arrêtait dès le premier tour.

Il va sans dire que les Kings sont présentement dans une phase de reconstruction au moment d'écrire ces lignes et que, tranquillement, le noyau vainqueur de 2012 et 2014 laisse maintenant sa place à la relève. De ce fait, il a été véhiculé dans les dernières heures que l'un des membres de cette double-conquête a annoncé qu'il ne considérait pas être de retour l'an prochain avec les Kings :




Comme vous pouvez le constater, l'attaquant de soutien Trevor Lewis a mentionné à David Pagnotta, chez The Fourth Period, qu'il envisageait de tester le marché des joueurs autonomes à son ouverture le 9 octobre prochain. Le principal intéressé a d'ailleurs avoué que cette nouvelle réalité est difficile à imaginer, mais il demeure très enthousiasme pour la suite :

« C'est définitivement différent, un peu difficile à imaginer. J'ai grandi ici, été présent toute ma carrière. Ce sera différent, mais je suis excité. Le changement est toujours bon. Je suis excité de voir ce qui arrivera. »

Joueur très efficace sur les deux derniers trios, il est fort à parier que l'ailier droit de 33 ans se trouvera du boulot chez une formation aspirante à la Coupe Stanley. Ce gaillard de 6 pieds 1 pouce et 202 livres amènera de l'expérience dans une organisation qui a en besoin.Choix de premier tour des Kings en 2006, Lewis y a disputé l'entièreté de ses 674 matchs dans le circuit Bettman. Durant ces parties, le natif de Salt Lake City a noirci la feuille de pointage à 163 reprises, dont 70 fois dans la colonne des buteurs. Il a d'ailleurs inscrit son plus haut total en une saison en 2017-18, où il avait obtenu 26 points, dont 14 buts, en 68 rencontres. Étant assez discipliné, il a également fait sa marque à désavantage numérique.

Bref, parions que celui-ci, qui empochait un salaire annuel de deux millions de dollars depuis 2016, devrait trouver du boulot assez rapidement dans un peu plus d'une semaine.
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