Je ne serai jamais capable de retrouver la pleine motricité de ma main - Gallagher

Publié le 19 novembre 2020 à 17h46
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Lors d'une conversation sur le passionnant monde du hockey, que ce soit entre analystes, partisans ou simples « gérants d'estrade », accompagnés d'une bonne froide, lorsque le nom de Brendan Gallagher est mentionné, force est de constater que pour la majorité, Gally est perçu comme un véritable « guerrier ».

En effet, pour ces derniers, le choix de 5e ronde, #147 au total de la LNH en 2010 (un vol), possède les caractéristiques d'un gagnant, d'un joueur qui n'abandonne jamais et qui de par sa ténacité, a démontré qu'il pouvait faire partie des meilleurs dans tous les niveaux auxquels il a évolué, jusqu'à la plus haute marche du sport qu'il chérit, la Ligue nationale.

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Des blessures qui n'arrêtent pas le Guerrier...


En l'espace de quelques saisons, Brendan Gallagher a subi deux blessures majeures à la même main, et cela ne l'a pas empêché de revenir plus fort et toujours aussi déterminé dans son jeu et ses statistiques parlent d'elles-mêmes.

De plus, comme le rapportait Jonathan Bernier du Journal de Montréal lors de son dernier billet, Gallagher avait subi une déchirure de la hanche lors du premier tour des séries face aux Penguins.

« J’ai été blessé dès le départ, a mentionné Gallagher, évoquant la déchirure à une hanche subie au premier tour. Puisque je devais sortir de la bulle pour passer des radiographies, j’ai dû enfiler un habit de protection complet. C’était une expérience assez unique. »

Le fougueux attaquant n’était pas au bout de ses peines. La séquence au cours de laquelle il a reçu un double échec de Matt Niskanen en plein visage a été marquante. Autant pour la sévérité du coup que pour la réaction de l’Albertain.

La bouche ensanglantée, il n’a pas cessé d’invectiver les joueurs des Flyers. Non sans avoir, au préalable, enguirlandé les officiels. Une réaction qu’Alain Vigneault n’avait pas manqué de souligner dès le lendemain, remettant du même coup en doute la sévérité de la blessure de Gallagher.

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« Dès que j’ai reçu le coup, j’ai su que quelque chose clochait avec mes dents. Mais je devais m’assurer de faire savoir aux arbitres que j’étais furieux », a lancé l’athlète de 28 ans, sourire en coin.


Toujours selon ce que rapporte Bernier, près de trois mois après avoir subi une fracture de la mâchoire, Gallagher assure n’avoir que très peu de séquelles de cette mésaventure.

« Je m’estime chanceux. J’ai encore toutes mes dents. Par contre, certaines sont en train de mourir. »

Il a tout de même admis que sa mâchoire le fait parfois souffrir le matin, surtout par temps maussade. Ce qui n’est rien, a-t-il précisé, à comparer à la main qu’il s’est fait fracturer à deux occasions.

« Je sais quand il va neiger. Je ressens de la douleur. D’ailleurs, je ne serai jamais capable de retrouver la pleine motricité de ma main, mais je suis capable de tenir mon bâton. »Gallagher a raconté avoir toujours été dur avec son corps. Même au cours de son ascension dans le hockey mineur. Toutefois, il ne cache pas que Josh Gorges, qui l’a hébergé à son arrivée avec le Canadien, et Brian Gionta l’ont inspiré à faire fi de la douleur.

« Il y a une différence entre être blessé et avoir mal. Le seuil de tolérance à la douleur est différent d’un individu à l’autre. Je me souviens d’avoir vu Georgy être incapable de marcher dans la maison et Gionta être meurtri de partout. Ça ne les empêchait pas de jouer. Je pense que lorsque tu démontres que tu peux combattre la douleur, tu gagnes beaucoup le respect de tes coéquipiers. »

Sérieux! Gallagher est un vrai « warrior », non?
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19 Novembre   |   121 réponses
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